Le tatouage est une véritable tendance en France, cependant certains personnes le regrettent : tatouage raté, mode éphémère ou erreur de jeunesse. En France, près de 20% des tatoués ont déjà pensé à effacer leur tatouage et la moitié consulte pour le faire enlever. L’un des traitements les plus demandés et les plus efficaces dans le monde est le détatouage au laser.
Détatouage avec le laser Picoseconde
Détatouage avec le laser Picoseconde
L’innovation technologique pour gommer les tatouages.
Que faire pour effacer ou modifier un tatouage qui ne correspond plus ?
Si le tatouage connaît un engouement sans pareil, la demande d’effacement est proportionnelle. Les raisons sont multiples et variées, mais il n’existe qu’une solution pour les retirer de manière sûre et efficace.
Des œuvres peau indélébiles avec tout ce que cela comporte
Depuis une dizaine d’années, la mode des tatouages est exponentielle et rares sont les personnes en dessous de 50 ans qui n’arborent pas au moins un dessin sur leur corps.
Cette pratique très ancienne ayant jadis une valeur initiatique est aujourd’hui un phénomène de mode, même si l’aspect symbolique a conservé son importance : graver un moment, un amour, une maxime ou un symbole sur sa peau, l’habiller…
Le tatouage est un mode de communication silencieux mais éloquent pour montrer au monde qui on est, en quoi on croit, à quel clan on appartient ; il a donc conservé une partie de sa valeur initiatique et ritualiste. Ces décorations de peau que l’on retrouve aujourd’hui sur toutes les parties du corps, y compris sur des zones peu utilisées traditionnellement telles que les mollets, le visage et le cou, sont permanentes. Ainsi, il arrive fréquemment que des personnes veuillent effacer ou modifier un tatouage qui ne leur correspond plus, ou dont elles se sont tout simplement lassées. Par ailleurs, la couleur noire – l’encre prédominante dans l’art du tatoo – a tendance à se faner et à virer au bleu au fil des ans, donnant un aspect défraîchi au dessin. Si la qualité et la sécurité des encres et des techniques ont considérablement évolué, il n’en reste pas moins que ces « œuvres cutanées » sont impossibles à effacer soi-même et nécessitent l’intervention d’un médecin formé avec un laser spécifique.
Tour d’horizon des tatouages et de leur symbolique
Les hommes sont restés les plus gros consommateurs de tatouages, certains arborant de véritables « vêtements de peau » avec les bras totalement recouverts de noir. Les dessins d’inspiration Maori sur le visage et le crâne ne sont pas rares, souvent assortis de piercings. Cette symbolique clanique en référence et en hommage aux féroces guerriers maori a pour objet de mettre en avant sa virilité et son appartenance à ces valeurs masculines à une époque où les valeurs traditionnelles de l’homme sont fortement secouées et remises en question.
Autre thématique prédominante, les animaux inspirés de la mythologie tels que le loup, le tigre, le lion ou le dragon et l’aigle, arborés sur une épaule ou un bras, un dos, un torse. La symbolique chamanique de « l’animal de pouvoir » fait le lien entre les mondes visibles et invisibles et montre une connexion spirituelle à la mère Terre, à ses animaux (en voie de disparition) et à ses esprits. Également, des symboles tels que les runes nordiques, les croix celtes ou chrétiennes, voire même de courtes maximes tatouées en cursive sont autant de messages et une forme d’engrammage de ces symboles et de leur pouvoir de protection.
Les femmes ne sont pas en reste et ont, elles aussi, adopté le tatouage pour faire passer un message, graver sur leur peau les noms de leurs enfants, ou pour arborer un « bijou de peau ». De fines arabesques tracées en filigrane sur les avant-bras et les poignets témoignent de cet art délicat, ainsi que quelques bijoux encrés posés à l’arrière du cou ou entre les omoplates – zones féminines (et discrètes, avec une symbolique érotique) par excellence – en hommage ou en offrande à l’être aimé. Pour conclure ce petit tour d’horizon, on pourra dire que le tatouage est par excellence une œuvre unique et customisée symbolisant un moment précis dans sa vie. Autant de raisons d’éprouver le besoin, à un moment donné, de s’en défaire ou de le modifier.
Détatouage, quelles sont les possibilités ?
Ainsi, s’il existe beaucoup de raisons et de motivations pour se faire tatouer, il y en a peu pour se faire détatouer, la principale étant que le dessin, tel un vêtement, ne « va » plus, qu’il ne plaît plus, ou encore qu’il a été raté par le tatoueur, ce qui n’est pas rare d’après les témoignages recueillis (et dessins retirés).
Heureusement, la technologie des lasers médicaux apporte une solution pérenne et efficace, qui ne lèse pas la peau sur le long terme. Les lasers de technologie Q-Switched, initialement utilisés pour retirer les taches pigmentaires, et qui existent depuis une vingtaine d’années, ont rendu de considérables services, mais ils ne sont pas efficaces sur les teintes vertes et bleues, les plus difficiles à traiter, et nécessitent de nombreuses séances. Devant l’importante demande de détatouage, un laser spécifique a été créé, et sa technologie baptisée « picoseconde ».
Le laser de détatouage Picoseconde, conçu pour le détatouage sur toutes les zones y compris le visage
Le laser de détatouage Picoseconde apporte une belle innovation, celle de travailler sur toutes les couleurs d’encre. La durée d’impulsion du faisceau du laser est de l’ordre de la picoseconde – d’où son nom – ce qui lui permet de cibler toutes les couleurs d’encres. Les pigments sont pulvérisés en minuscules particules par le faisceau du laser et sont ensuite éliminés progressivement par l’organisme.
Petit à petit, le tatouage s’efface au fil des séances. Le rouge et le noir disparaissent totalement, tandis que le vert et le bleu sont fortement atténués. Autre avantage de la technologie Picoseconde, ils nécessitent moins de séances et sont plus performants.
Comment se déroule une séance de laser de détatouage Picoseconde ?
Une anesthésie locale est nécessaire. En général le patient va appliquer une crème anesthésiante une à deux heures avant sa séance. Plus rarement, il est parfois nécessaire selon la zone de faire une injection sous-cutanée de xylocaïne.
Dans tous les cas, le but est de rendre totalement indolore la séance.
Le médecin place sur les yeux du patient des lunettes spéciales pour protéger de la lumière du faisceau laser.
Si la zone à traiter est sur le visage (par exemple le détatouage des sourcils), il posera des coques oculaires sur les yeux.
La durée de la séance va dépendre de la superficie à travailler. À titre d’exemple, un traitement sur les sourcils prend 5 minutes, tandis que le détatouage sur une épaule en nécessitera une vingtaine.
En fin de séance, le médecin applique une crème cicatrisante.
Les séances doivent être espacées de 6 à 8 semaines, le temps nécessaire à la peau pour éliminer les pigments pulvérisés par le laser, et pour cicatriser totalement.